Étude de cas : Libération du tendon fléchisseur
Notre nouvelle étude de cas décrit comment nous évitons les adhérences résiduelles lors de la libération du tendon fléchisseur et restaurons complètement la fonction de la main.
Certains cas nécessitent une coopération et des tests peropératoires du patient pour évaluer le résultat fonctionnel de la chirurgie. Cela exclut l'anesthésie générale comme option, ce qui rend les blocs nerveux périphériques distaux cruciaux.
6 semaines après la réparation chirurgicale d'une lacération du fléchisseur profond des doigts (FDP), une femme de 56 ans a été admise avec un dysfonctionnement actif de la flexion du cinquième doigt. Pour évaluer la flexion des doigts lors de l'intervention chirurgicale et des tentatives de relâchement du tendon fléchisseur, nous avons dû éviter l'anesthésie générale. Le défaut de tester et de documenter la flexion complète peut avoir entraîné une libération incomplète du tendon. Par conséquent, des blocs nerveux distaux spécifiques ont été utilisés, ce qui a permis la coordination peropératoire du patient et les tests de la fonction motrice.
Nous avons choisi de réaliser des blocs des nerfs médian et ulnaire juste en amont du pli du poignet. Les blocs nerveux médian et ulnaire sont réalisés en aval de l'innervation des fléchisseurs de la main et des doigts, assurant une anesthésie complète du cinquième doigt sans provoquer de faiblesse motrice. Consécutivement, le patient a subi une anesthésie complète pendant l'opération et a pu coopérer pleinement (c'est-à-dire ouvrir et fermer la main) pendant que les chirurgiens exploraient le tendon fléchisseur du cinquième doigt. Même après la libération chirurgicale et lorsque l'opération était considérée comme terminée, l'évaluation de la flexion active peropératoire a détecté des adhérences résiduelles qui ont nécessité un nettoyage supplémentaire du tendon fléchisseur pour restaurer complètement la fonction de la main.
Comment effectuez-vous la libération des tendons fléchisseurs dans votre pratique ?
