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Éviter la canulation veineuse au niveau des valves

Lors de la réalisation d'une canulation intraveineuse (IV), une considération cruciale est d'éviter les valvules veineuses. Ces petites structures en forme de lambeau dans les veines aident à réguler le flux sanguin, mais peuvent compliquer l'accès IV si elles ne sont pas évitées de manière appropriée. Pourquoi éviter la canulation à proximité des valvules veineuses ? Les valvules veineuses peuvent présenter plusieurs défis et risques lors de la canulation IV : Insertion difficile : Les valvules peuvent obstruer le passage de la canule, rendant l'insertion plus difficile. Risque de dommage : La perforation ou l'endommagement d'une valvule peut entraîner des complications telles qu'une thrombophlébite. Débit inefficace : Une pointe de cathéter positionnée contre une valvule peut entraver le flux de liquides ou de médicaments. Risque accru d'occlusion : Les cathéters à proximité des valvules sont plus susceptibles de s'obstruer. Inconfort du patient : La canulation au niveau d'un site valvulaire peut être douloureuse pour les patients. Potentiel d'infiltration : Un placement incorrect du cathéter en raison d'une valvule peut entraîner une fuite de liquide dans les tissus environnants, provoquant un gonflement et une gêne. Diminution de la longévité du cathéter : les cathéters placés près des valves peuvent devoir être remplacés plus fréquemment, ce qui augmente l'inconfort du patient et la fréquence des procédures. Défis liés au prélèvement sanguin : les valves peuvent obstruer le cathéter et augmenter le risque de rupture de la veine en cas de perforation. Meilleures pratiques pour éviter les valves veineuses Palpation Utilisez vos doigts pour palper doucement la veine. Les valves ressemblent souvent à de petites « bosses » ou « nœuds » le long de la veine. Une bosse notable suivie d'une dépression peut indiquer la présence d'une valve. Pose d'un garrot Placez un garrot au-dessus du site pour distendre la veine. Cette technique améliore la visibilité et la palpabilité des veines, ce qui facilite l'identification des valves. Inspection visuelle Recherchez des signes visibles de valves tels que des bifurcations ou des zones où la veine semble se ramifier ou s'élargir. Transillumination Utilisez une lampe veineuse ou un transilluminateur pour rendre les structures sous-cutanées plus visibles. Cet outil met en évidence les veines et révèle les zones avec des valves potentielles. Guidage par ultrasons Utilisez l'échographie pour visualiser l'anatomie de la veine, y compris […]

Résumé 23 janvier 2025

Évaluation des blocs TAP pour la chirurgie mini-invasive du côlon : aperçu de la supériorité et de la non-infériorité

Les protocoles de récupération améliorée après chirurgie (ERAS) sont la référence en matière de chirurgie colorectale, privilégiant une gestion efficace de la douleur pour minimiser l'utilisation d'opioïdes et les complications. Le bloc du plan transverse de l'abdomen (TAP) est largement utilisé, mais sa pertinence clinique dans la chirurgie mini-invasive du côlon reste débattue. Un essai contrôlé randomisé multicentrique à trois volets a évalué l'efficacité des blocs TAP guidés par échographie (US-TAP) et assistés par laparoscopie (L-TAP) par rapport au placebo, avec pour objectif secondaire d'évaluer si le L-TAP n'est pas inférieur à l'US-TAP. Objectif et méthodes de l'étude L'objectif principal était de comparer la consommation d'équivalent morphine dans les 24 heures suivant l'opération dans trois groupes : US-TAP, L-TAP et placebo. Les objectifs secondaires comprenaient la qualité de la récupération et les scores de douleur postopératoire. Participants : L'essai a recruté 340 patients subissant une chirurgie mini-invasive du côlon, randomisés dans les groupes US-TAP (127), L-TAP (127) et placebo (86). Techniques de bloc : US-TAP : Administré en préopératoire par voie postérieure, avec 20 ml de ropivacaïne à 0.2 % par côté injectés sous guidage échographique. L-TAP : Administré en peropératoire par voie sous-costale double laparoscopique, avec 40 ml de ropivacaïne à 0.2 % bilatéralement. L'insu a été maintenu pour les cliniciens et les patients afin de garantir une évaluation objective des résultats. Principaux résultats Les résultats ont mis en évidence des différences nuancées entre les techniques de bloc et le placebo : Utilisation de morphine : Le L-TAP a démontré une supériorité sur le placebo, réduisant l'utilisation de morphine de 5.9 mg en moyenne (p = 0.01). L'US-TAP ne différait pas significativement du placebo (- 1.4 mg ; p = 0.55). Le L-TAP n'était pas inférieur à l'US-TAP, avec une réduction de 4.5 mg (IC : - 10.0 à 1.1). Qualité de la récupération : Aucune différence significative n'a été observée dans les scores de récupération rapportés par les patients entre les groupes. Résultats secondaires : Les taux de nausées et de vomissements postopératoires, la capacité de mobilisation et la durée du séjour en unité de soins post-anesthésie (USPA) étaient similaires dans tous les groupes. Conclusion Le bloc L-TAP a démontré des bénéfices modestes, surpassant le placebo et se révélant non inférieur à l'US-TAP dans la réduction de la consommation de morphine dans les 24 premières heures. Cependant, la réduction observée […]

Résumé 21 janvier 2025

Évaluation de l'échographie gastrique préopératoire chez les patients diabétiques atteints de dysautonomie

La relation entre le diabète sucré (DS) et le retard de la vidange gastrique préoccupe depuis longtemps les anesthésistes, notamment en raison des risques associés d'aspiration pulmonaire pendant la chirurgie. Une étude récente de Sastre et al., publiée dans le numéro de décembre 2024 d'Anesthesia & Analgesia, apporte de nouvelles perspectives sur cette question en examinant la prévalence de l'estomac plein chez les patients diabétiques avec et sans dysautonomie par rapport aux témoins sains. Cette recherche marquante souligne l'importance de l'échographie gastrique préopératoire dans l'évaluation et la gestion des risques. Principales conclusions Contexte Le retard de la vidange gastrique est une préoccupation courante chez les patients diabétiques en raison d'un dysfonctionnement autonome potentiel. Les directives traditionnelles en matière de jeûne ne tiennent pas toujours compte des variations individuelles de la vidange gastrique, en particulier chez les diabétiques. Aperçu de l'étude Participants : 289 patients subissant une chirurgie élective : 83 diabétiques atteints de dysautonomie. 62 diabétiques sans dysautonomie. 144 témoins sains. Méthodologie : Une échographie gastrique préopératoire a été réalisée pour évaluer le volume gastrique (VG) et le contenu. Français L'échelle de classification de Perlas a été utilisée pour classer le contenu gastrique. Résultats Prévalence de l'estomac plein : Plus élevée chez les patients diabétiques atteints de dysautonomie (22.9 %) par rapport aux diabétiques sans dysautonomie (16.1 %) et aux témoins (13.2 %). Résidu gastrique solide : Observé chez 12 % des diabétiques atteints de dysautonomie, par rapport à 4.8 % chez les diabétiques sans dysautonomie et à 3.5 % chez les témoins. Volume gastrique : Alors que la surface transversale antrale (CSA) était plus grande chez les diabétiques positifs pour la dysautonomie, la VG résiduelle n'était pas significativement différente entre les groupes. Symptômes de gastroparésie : Fréquents chez les diabétiques atteints de dysautonomie, mais pas un prédicteur définitif de l'estomac plein. Implications pour la pratique clinique Rôle de la dysautonomie : L'étude souligne que la dysautonomie est un facteur important contribuant à la présence d'un estomac plein, plutôt que le diabète seul. Utilité de l'échographie gastrique : L'échographie est un outil fiable et non invasif pour évaluer le contenu gastrique, permettant une gestion périopératoire personnalisée. Réévaluation des lignes directrices : les résultats suggèrent que les lignes directrices actuelles en matière de jeûne pourraient ne pas répondre de manière adéquate aux risques particuliers des diabétiques atteints de dysautonomie. […]

Résumé 17 janvier 2025